Uggla's blog

Sortie du Dimanche, temps superbe direction la Machine à Coudre de Bourg d’Oisans.
Avec Fred, on monte par Villard Notre Dame, la route est toujours aussi impressionnante taillée dans la roche. Au village, on monte encore un peu et on fait la pause miam.

On suit la piste en direction du Col de Solude, puis direction Col Saint Jean.

Au sommet du Col on croise des descendeurs. Les gars sont sympa on discute vélo etc…
Ils partent avant nous bien motivés. Nous on prend notre temps et on fait quelques photos.
On attaque la descente. Au début c’est facile, passage dans l’alpage tranquille. On bifurque direction la Paute.

Oh putain, les premières épingles arrivent ! Bon autant le dire de suite :

• certaines passeront, non sans mal.
• on tentera d’autres sans succès…
• et enfin certaines, on essayera même pas ! Trop peur !

  

Faut dire quelques unes sont vraiment serrées, très pentues, et bien expo pas de falaise, mais genre tu loupes on te retrouve 5m à 10m en dessous en vrac.
Mais bon on le savait que c’était du lourd et ça permet de rester humble face à notre technique. Il faut que l’on progresse.
Bon dans la descente, les descendeurs qui nous ont précédés on l’air d’avoir bien envoyés. On voit de belles traces ! Plus particulierement une trace nous fera bien halluciner avec un zap de 2 épingles droit dans la pente hyper raide avec reprise du single bien bien chaud ! Respect !

Nous, on descend plus calmement, puis on remonte aussi, suite à 2 erreurs de parcours.
Finalement, on arrive à la Paute fin de la descente, qui fut quand même un bon moment malgré la difficulté.
Vivement que l’on recommence, histoire de bosser un peu ces épingles et cette fois essayer d’en passer encore plus.
En tout cas chapeau à ceux qui passent intégralement où presque sur le vélo !

Distance : ~22 km D+ : ~2000 m
Le topo sur Singletrack.fr.
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : mac.kml.
Les photos de la sortie sur la galerie.

Ah cette sortie, vraiment trop de la balle !

A mon réveil, temps de daube, il pleut.
Je contacte mes compères :

• Mick a déjà envoyé un SMS en déclinant…
• Rico a pas l’air super motivé.
• Fred est à bloc, il me dit : « On y va quand même ».
• Perso, je suis a bloc aussi, grosse envie de rouler.
• Luc, mon chauffeur sur cette sortie me dit « J’arrive » et scelle définitivement le sort de cette sortie.

Je passe les coups de fils à tous sauf Mick, et disant « Gaz ! ». Le plan est déjà convenu, objectif prendre le bus direction Lans en Vercors.
Par chance personne ne loupe le bus, même si Luc est moi avons un peu perdu du temps à trouver un arrêt qui va bien à Sassenage.

Dans le bus l’ambiance est bonne, on rigole même si la météo est plutôt pas terrible.
Arrivé à Lans à 9h00, on part en direction du Col de la Croix Perrin, via la route puis un chemin. On se dirige vers la Croix de Jaune. Bref on monte sur la crête.
La montée passe presque entièrement sur le vélo, sauf quelques poussages nécessaires. Cependant il faut quand même de l’énergie pour monter, la difficulté est de conservé l’adhérence sur ce sol mouillé en particulier sur les rochers. D’ailleurs Luc chutera, et moi aussi par 2 fois. Pas de mal, mais ma première chute était digne d’un plaquage de Chabal, blam !

Après une bonne dose d’effort on est sur la crête et on rejoint le Pas de Bellecombe. Cette descente est vraiment marrante, on va s’éclater. La descente est bien humide, glissante comme il faut.
Fred me dépasse dans une épingle, en la coupant (pas bien, on ne coupe jamais les épingles comme on ne croise jamais les effluves, c’est mal) et je vais avoir droit à un beau spectacle et je dois avouer que vue de l’arrière c’est impressionnant. Le Rico inaugure son nouveau vélo, un Sunn Watt ! (les photos bientôt).
Manifestement, avec le grip en montée (après lui avoir expliqué le mode d’emploi ) et le comportement en descente, au vue du sourire qu’il a, je dirais qu’il marche pas mal ce Watt.
Luc se défend bien aussi, le groupe est homogène et c’est vraiment super.

Malheureusement la descente se finit et on remonte en direction du Col de la Croix Perrin, on fait une petite pause bouffe.
Au niveau du col on va en direction de la Combe de la Chapelle.
Cette partie est moyenne, chemin large est pas super intéressant, en plus je suis victime d’une crevaison. Réparation mode Ferrari, et on arrive de nouveau sur Lans. On se dirige alors vers St Nizier, on hésite entre la route est les chemins. Bon faut pas déconner non plus, on choisit de passer par les chemins. La traversée est relativement longue tout du moins plus longue que je ne le pensais. Après bien des efforts, et de beaux passages en montée, on rejoint St Nizier est on descend vers le tremplin.

La descente commence, le premier mur passe sans encombre, même si c’est un peu glissant. Plus bas Rico est à son tour victime d’une crevaison. On passe dans une partie, ou il y a eu une coupe de bois, la chemin est super glissant, mais cette partie passe bien, ensuite le chemin devient plus raide, les bords incurvés obligent à passer, sur les cailloux. C’est assez chaud, Fred s’éjecte avant la chute. Mais globalement on passe tous.

On arrive à la Tour sans Venin, direction Ferme Froussard puis le Coup de Sabre. Dans la descente, il y a des marches qui seront plus ou moins difficile à passer suivant les membres du groupe.
Peu avant le coup de Sabre, je prodigue des conseils du style : « Attention avec la fatigue on peut faire des erreurs », « Le Coup de Sabre, ça peut glisser » etc….
Bein j’aurais mieux fait de me taire, au milieu du fameux passage, je me mets à réfléchir (ça m’arrive jamais d’habitude) et sur une descente de marche, compression de la fourche, pierre qui bloque la roue, résultat une belle OTB. Je passe par dessus le guidon, heureusement vraiment pas vite, et j’arrive à bien enrouler la chute. Pas de mal, sauf que je suis coincé sous le bike avec les pédales automatiques. Fred qui descend, ne me voit pas, (pourtant dans cette pose comment ne pas me voir et rigoler ???) et manque me rouler dessus. Bon comme il y a pas de bobos, on rigole, et je me fais un poil brancher.

On arrive à La Poya. On tente de passer voir Mick. Mais il est pas la. Pas grave. On se sépare joyeusement. Je crois que l’on a tous bien aimé ce tour. Par contre vue l’état des vélo, le nettoyage s’impose !
En tout cas ce tour fut pour moi vraiment excellent. Bon groupe, bon esprit, super cool. Je suis content aussi que Luc ait pu venir.
Vivement la prochaine ! J’espère avec le même groupe et la même ambiance…. peut être juste un peu plus de soleil.

Distance : ~45 km D+ : ~1575 m
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : lans.kml.
Les photos de la sortie sur la galerie.

J’avais ce tour en stock depuis l’année dernière, mais je n’avais pas trouvé le temps de le réaliser.
La neige approchant, il devenait urgent d’entreprendre ce tour.
Mais ce WE est un peu pénible car personne ne peut m’accompagner :

- Fabrice à Bonneville, pour sa formation.
- Fred prépare sa bécane pour le circuit, objectif poser le genoux. (ça ne devrait pas poser de problème, vu comme le Fred il était chaud au phone).
- Rico s’est fait chourave son VTT.

Bon je n’ose pas poster sur le forum de grenoblevtt.com, c’est un peu tard et le tracé est plutôt XC, en plus je suis timide.

Donc je décide de partir seul en laissant l’itinéraire au Monstre Jaune au cas ou…

10h00, je suis à Allemond en face de la boulangerie. A noter que les pains au chocolat sont carrément trop bon et la boulangère plutôt mignonne.
Je rejoints le pied de la montée de l’Alpe d’Huez par les chemins qui sont bien détrempés par la pluie de la veille.
En 5 mins je suis complètement moucheté par la boue, mais ça fait parti du plaisir non ?

Je monte vers la Garde, bon avant le virage 20, en principe en moto ce passage passe entre 130km/h et 150km/h… Ici je lutte pour tenir un petit 10km/h.
La sensation est loin d’être la même que celle de la moto mais j’arrive quand même à la Garde, je prends la vieille route d’Auris, en arrivant à Armentier le haut, je prends direction Maronne.

Je pense qu’il doit y avoir des singles plutôt sympa dans le coin, à voir si celui qui descend jusqu’à Bourg d’Oisans serait faisable.

Au Rosay, petit village sympathique qui marque la fin de la route / piste, je prends le GR54 en direction de l’Alpe d’Huez. Le début est plein de boue et j’ai du mal à avancer avec mon piranha limite slick à l’arrière.
La descente vers la petite vallée entre Auris et l’Alpe est un peu tendue… Les rochers sont hyper glissants, je suis seul, c’est plutôt engagé et la faute serait vraiment pas conseillée. Donc je passe pas mal à pieds.
Il y a des travaux sur le GR. Je pense qu’ils cherchent à améliorer le chemin en vue de faire passer des vélos et faire une piste de descente.
Bon c’est discutable…. Faut il faire péter des mines pour rendre un chemin accessible au vélo ?

La fin du chemin passe sur le bike, et j’arrive dans la vallée que je remonte en direction du Col de Sarenne.
Cette partie correspond à la fin de la piste de ski de Sarenne. Sans être vraiment difficile, cela réclame un effort plutôt long.
Au niveau du croisement entre la piste de ski et la route, je reprends la route. Je croisse énormément de moutons et je rejoints l’Alpe d’Huez relativement rapidement.

Je vais au niveau du DMC, puis je monte au premier tronçon (2100m) via le Col du Poutran, je monte encore un peu au dessus (2200m) et je suis une large piste en direction de l’Alpette.

A partir de la c’est descente. D’ailleurs c’est la déception de ce tour. Comme je suis seul, je décide de suivre les pistes de ski, pour éviter de me mettre une gauffre. Chemin large, peu technique, vitesse grand V.
En un rien de temps, je me retrouve à Montfrais, puis la Vilette. Ici, je suis un petit single, qui va vers l’Enversin d’Oz, cette partie sera la seule partie intéressante de la descente. Cailloux, marches, rochers toujours aussi glissants mais la pente est pas trop forte donc ça passe.
2 ou 3 épingles faciles qui se négocient en glisse et je suis a l’Enversin, je trace via un large chemin vers l’Abime du Folet. Je fais une petite pause, la roche est noire, ambiance lunaire, marrant et impressionnant cet endroit !
Je reparts direction le village d’Oz puis le Verney. Fin de la descente je rentre à Allemont et à la maison.

Ce tour a été plus physique que technique, dans l’ensemble je suis content de l’avoir fait. Même si je pense que la descente aurait été beaucoup mieux en passant par le single de l’Alpette à L’Enversin. Donc à refaire par cette voie prochainement.

Distance : ~54km D+ : ~2535m
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : alpedhuez.kml.
Les photos de la sortie sur la galerie.

D’habitude je ne mets pas les « petites » sorties sur le site sauf quand il y a un truc pas habituel….

Sur cette sortie se fut le cas, la veille j’ai fait le déménagement d’Arnaud, le matin celui de Yann et avec Fred fallait bien se finir par un petit tour de vélo.
On commence par le Fond de Roize, un chemin d’entraînement super ludique mais pas si facile. Ensuite on monte sur Chalais, on va au promontoire. D’ici Fred me dit : « On peut monter plus haut sur l’aiguille tu connais ? » réponse « Non… ».
Honte sur moi, je n’étais jamais monté jusqu’au sommet, bon il faut porter, comme si avec les déménagements ça n’avait pas suffit, voir pseudo escalader à un moment mais on arrive sur la fameuse aiguille. La vue est superbe, mais faut pas tomber.

Je reçois à ce moment un coup de téléphone ! C’est le chef, il me dit qu’il y a une grosse merdasse avec un storage et un max de serveurs impactés au US. Je lui explique que je suis sur l’aiguille et que la connexion va pas être possible avant mon retour à la maison. Avant de raccroché Alain me dit: « bon bein descendez pas comme des ouf histoire de pas vous plantez, « Nan on va assurer…. comme d’hab quoi… ». Marrant, le chef a de l’intuition comme si il lisait dans nos cerveaux.

Avec le Fred, on est bien chaud et on se lance dans la descente… Fred assure à donf dans les premières épingles, moi pas vraiment. M’a déconcentré le chef ! Bon on arrive sur un truc super raide avec des racines, je sais pas si dans mon subconscient j’avais pas envi d’aider mes camarades Américains, mais je tente le passage, ca passera mais j’avoue avoir eu un moment de doute au milieu du passage.
On continue la descente, j’entends Fred, « heu attends faut que je retrouve mon vélo ! » il vient de s’éjecter (sa fameuse technique) et le vélo et parti dans le fossé.
Plus loin je passe une marche bien technique avec une arrivée en stoppie, Fred me dit « Wahou joli ! t’étais sur la roue avant. » Je fais un peu le malin, mais le passage par dessus le guidon n’était pas loin non plus !
Bon on arrive sur les passages bien défoncés, on descend plein tube et il faut que l’on s’arrête car on a les jambes et les bras en feu tellement ça tabasse. On discute un peu en se disant, bein heureusement que les vélos sont solides…
On finit cette descente et on arrive nickel à la maison. Pas de casse ! Bein le chef il a eu de la chance sur ce coup…

Les photos de la sortie sur la galerie.

Excellent ce tour !

Départ de la Paute avec Fred en direction d’Ornon, puis la Grenonière par la route. Ensuite une piste forestière continue de monter en direction du Lac du Fourchu. On mange peu avant une partie de portage assez raide mais pas trop longue en direction du Lac de la Veche. Aux alentours du lac on peut plus ou moins rouler et on contourne le Lac du Fourchu, que l’on ne verra pas car dans le brouillard . On rejoint le Pas de l’Envious et le retour du Soleil pour la descente.

La descente commence par une partie par super roulante car peu pentu. Malgré tout on se fait plaisir, il fait super beau et quelques passages techniques sont marrants. Au niveau du refuge du Taillefer, la descente se fait dans la prairie d’abord en balcon, puis des épingles jusqu’au Col de la Buffe.

Fred est un bon descendeur, ce qui est cool, car on peut alterner l’ouverture des chemins. Bon certes de temps en temps je le vois courir à coté de son vélo, signe d’une éjection avant grosse gaufre . Bon je rigole, mais je vais aussi faire une petite chute de daube à cause des pédales auto…. et oui encore…
On rejoint Oulles, puis on va en direction de la descente de Malaine. Cette descente en sous bois est excellente, assez technique à cause de nombreuses épingles, parfois raides. Les freins sont bien sollicités par la pente, on se régale gravos ! Arrivé au pied, on retourne à la Paute par des pistes de VTT FFC.

Fin de la ballade, on recharge les vélos sur la voiture, le tour était vraiment top. Je regarde autour, et je me dis qu’il faut revenir car j’ai plein d’idées pour nos prochaines sorties.

Distance : ~27 km D+ : ~ 1800 m
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : fourchu.kml.
Le topo sur grenoblevtt.com.
Les photos de la sortie sur la galerie.

Ma machine à nettoyer la chaîne était cassé et la il y en avait une toute neuve.
Alors j’ai fini par craquer !

Lire la suite de « Caisse à outils Parktool. »

Suite à la recherche de parcours sur le net la semaine dernière, Fabrice a trouvé le Rocher de Chalves, c’était une bonne idée, que l’on a réservé pour ce WE.

Samedi, 12h30 on se retrouve à proximité de la DDE à Voreppe, et nous voila partis en direction de la Monta via les chemins et petites routes, idéal pour s’échauffer. Ensuite on attaque le Col de la Charmette. Avant Proveysieux, je fais une courte pause, pour boire et le Fab me fait un petit malaise. Genre, « heu faut que je me pose sinon je vais tomber dans les pommes » et chute libre du cardio, probable résultante d’une montée peut être un peu trop rapide en pleine chaleur. Après quelques minutes, ça va mieux et on repart. Décidément ce col me convient pas vraiment, à chaque fois les 6 derniers kilomètres avec cette montée peu variée et soutenue m’usent psychologiquement. Mais ça devait être un jour sans, environ 500m avant le sommet j’ai une défaillance à mon tour, rien de grave, mais une sensation pas géniale avec les jambes en coton, une barre en urgence de l’eau et une bonne pause au sommet me remettront sur pieds.

On continue en direction du col de la Grande Vache, le chemin se fait à moitié en poussant car trop raide ou trop défoncé, en particulier l’arrivée sur le col. Cependant en cherchant bien le grip, certaines parties avec de méchants coups de cul passent à vélo, mais le cardio est bien a toc .

On redescend au col de la Sure, en face de nous la Grande Sure est magnifique car il fait un temps superbe. La traversée pour rejoindre le col d’Hurtière est un grosse misère, on a pas roulé, poussage et portage de rigueur pour 3 raisons :

1. On est pas sur le bon chemin , on est sur celui sous la crête qui mène au col en passant par le goulet d’Hurtière.
2. On ne montera pas exactement au vrai sommet (20 m de D+ en moins), pas grave, mais on aurait probablement mieux trouvé le chemin.
3. Le chemin est un champ de mines, les vaches ont fait des trous et c’est carrément impossible de rouler (enfin pour nous).

J’avoue que je suis un peu déçu, par le chemin, mais en passant « sous » les Rochers de Chalves, je me dis que la beauté du paysage, compense. De plus il commence à être tard, l’éclairage de fin de journée donne de belles couleurs aux différents sommets. On passe devant le Chalet de Bannettes et enfin on arrive au début du Pas de l’Ane. D’ici la vue sur les Rochers de l’Eglise est vraiment sympa et on réalise que la Chartreuse est vraiment très accidentée.

La descente commence , les 100 premiers mètres sont pas super roulant, rien de terrible, un passage de quelques mètres à coté du vélo histoire d’assurer et quelques pieds à terre, puis ça roule. Le chemin est sec, j’ai du grip et je me sens vraiment à l’aise. Hormis ces 100 premiers mètres, tout le reste passe sur le vélo. C’est excellent, le chemin est bien ludique, je m’amuse comme un gamin. On rejoint Mont Saint Martin puis on ne suit pas le tracé de la ballade « officielle », on bifurque pour rejoindre la fin de la descente de Chalais en direction du Chevalon de Voreppe. On prend pas la Didoniere, mais on passe tout droit histoire d’arriver juste au dessus de la DDE. Dans cette dernière partie je suis en super confiance, peut être un poil chaud…. Je lâche les freins dans la partie la plus raide aux alentours du stand de tir, je suis à la rue, le freinage est chaud chaud bouillant j’ai du mal à ralentir, ça glisse, heureusement qu’aucun piéton était sur la trajectoire….. Bref rien de grave, une petit frayeur qui permet de finir cette descente plus tranquille.

Le tour est fini, je regarde les statistiques sur mon cardio, 5000 Kcal… Pas mal ce tour, on en a quand même bien c….. mais ça valait le coup ! Surtout la descente !

Distance : ~35 km D+ : ~ 2300 m
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : trav_sure.kml.
Le vrai tracé peut etre trouvé ici ou ici.
Les photos de la sortie sur la galerie.

Il est vendredi, on est au taf ou plutôt au coin café. On discute avec le JP en regardant le Grésivaudan.
Rapidement on se trouve assez en phase sur une idée de parcours, on le trace à l’arrache histoire d’avoir une estimation. 1200 m de D+ sur 8 km dans la première partie et après encore ~600 m.
Bon le tour semble prometteur, le JP prend le rôle du guide et Fabrice est lui aussi partant.
Avec Fab on balise gravos, car c’est la première fois que l’on va rouler avec le JP. Une petite présentation s’impose.
Le JP fait parti de la race des mutants du vélo, un physique du kangourou moyen (optimisation, petit bras, grosses cuisses ). Nous pauvres amateurs allons rouler avec ce qui est pour nous une des sommités du vélo (JP c’est bon la j’ai suffisamment ciré les pompes) .
En quelques chiffres le JP c’est :

• 18000 km sur la saison .
• Sa première épreuve d’ultra longue distance avec le Raid Provence Extrême ~600 km, ~11000m de D+, 21h30 en selle, il a finit 3ème…
• Les 13 cols de Chartreuse, non pas en 1 semaine… en 1 jour…
• 10 cols du Coq à la suite histoire d’avoir + 10000m de D+.
• Le raid Champsaur en VTT il finit 2ème de sa catégorie.
• ….

La liste est encore longue et le mieux est d’aller voir son site où il retrace ses plus belles aventures cyclistes :
Clairement il est énorme et on joue pas dans la même cour ! Mais c’est très sympa à lui de nous guider. A vrai dire je suis plus inquiet sur le fait qu’il s’emmerde durant la sortie à nous attendre plutôt que sur le fait que l’on va en baver grave…

Samedi 10h30, on se retrouve donc chez le JP avec Fab. On est prêt chacun avec son VTT. Par acquis de conscience je soulève le Specialized de JP… Put…. super léger et en plus j’avais pas vu qu’il avait un maousse bidon dessus. Mais la suite montrera que certes le vélo est léger mais bon, hum il y a un autre truc…

On attaque par un peu de route qui ne dure pas, on se retrouve rapidement sur des chemins en direction de la cabane de Malaine, pas trop le temps de s’échauffer, la pente est rapidement soutenue et les pulsations cardiaques aussi. On passe ensuite sur un single assez technique donc ludique, enfin une longue montée qui s’intensifie de plus en plus au fur et à mesure que l’on se rapproche de la cabane. Dans cette montée, Fab et moi suivons encore un peu le JP, puis il faut se faire une raison, on ne peut plus suivre sinon pas question de finir le tour. Il part donc devant et le pire c’est qu’il semble super facile, alors que nous, on se traîne lamentablement et ça énerve… Bon c’est pas trop grave, il aura du temps pour prendre les photos .

A la cabane, on prend derrière en direction du col du Baure, on s’attend d’après les lignes de niveaux à pousser tout le long. Mais en fait même pas ! Le chemin monte en épingle et passe au 3/4 sur le vélo. Bon c’est pas une promenade de santé non plus, mais finalement c’est pas si dur qu’on l’avait imaginé, il faut juste rester vigilants car parfois le ravin est pas loin.

Au sommet du col, il nous reste un chemin en crête pour rejoindre le sommet du col du Coq. On commence par une espèce de montée impossible, JP cale avant le sommet sur problème de grip. Moi je cale à mis pente, problème de souffle , mais je parviens à repartir et en m’arrachant et en m’insultant je passe. Après la suite est vraiment trop raide, et nous devons pousser.

Pour le coup, cette partie est plus ardue qu’on le pensait, comme quoi difficile d’imaginer le profil en regardant uniquement une carte. On rejoint enfin le sommet du col du Coq. On prend le chemin en face en direction de Pravouta. On monte environ la moitié et on se pose dans un champs histoire de manger un peu.

La reprise est difficile, on pousse nos vélos pour se chauffer et digérer, puis un mini portage jusqu’au col des Ayes est nécessaire. On prend des photos, on baisse les selles et s’est parti pour une première descente, le début est un peu trop engagé pour nous, on passe les 50/100 premier mètres à pieds, enfin on peut remonter sur le vélo et on descend sur un petit chemin trialisant. On a une super vue sur la dent de Crolles avec le GR du tour de Chartreuse en face. On continue de descendre au milieu des moutons en essayant de pas trop leur faire peur.

Retour au col du Coq, on se dirige maintenant vers le Col de la Faita, en suivant une piste prise en contrebas du col côté Chartreuse afin de contourner le Bec Charvet. La piste est large et monte pas très raide en direction de la falaise, on passe ensuite sur un chemin ou on pousse de temps en temps à cause de grosses racines et rochers qui nous font perdre notre vitesse et notre équilibre. On commence aussi à être un peu fatigués.
On arrive sur la crête de la falaise, et rapidement à un panneau « interdit aux VTT » qui marque le début de la descente du col de la Faita. Ce panneau a été mis en place par la municipalité suite à un accident mortel il y a quelques années, nous explique JP, mais ça passe. En effet le chemin n’est pas dur et assez large, mais une sortie serait fatale surtout au début. Le risque est limité en allant doucement dans la première partie, mais il faut rester concentré (évitez d’amener des débutants en VTT) .

La descente est trop top, à part quelques arbres en travers qui nous obligent à descendre du vélo, tout passe, le pente est pas trop forte ce qui permet d’avoir une bonne longueur et par conséquent de profiter plus longtemps de cette descente. Les épingles sont faciles et pas serrées et elles passent toutes sur le vélo tantôt en glisse tantôt en finesse. Vers les 2/3 de la descente, on peut lâcher plus et il est possible d’envoyer de petits sauts au dessus de petites marches. Il y a des parties roulantes qui vont vite, mais attention il faut rester quand même prudent car des piétons peuvent monter, d’ailleurs on en croisera 3. Je me suis régalé tout comme mes compères. On arrive malheureusement à la fin mais avec le sourire.

On rentre chez JP pour boire un coup puis il est l’heure de rentrer à la maison. Merci à JP pour ce super tour, j’espère que l’on en fera un autre bientôt.

Distance : ~27 km D+ : ~ 1800 m
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : faita.kml.
Les photos de la sortie sur la galerie.

En ce 15 Août, j’avoue ne pas avoir envie de prendre la voiture, et de vouloir dormir le matin…
Le choix du parcours s’est fait la veille en fonction des éléments ci-dessus et en surfant sur le site de grenoblevtt (excellent par ailleurs).
Je connais pas mal le coin, mais j’avoue ne jamais avoir fait la Ferme Durant par le sentier qui redescend en direction du Parc Karl Marx .
En lisant le topo j’avoue une certaine crainte par rapport à l’expo, on verra bien au pire on le ferra à pieds.

On se rejoint avec Fab plus ou moins au niveau du barrage de St Egrève vers 13h00. Puis on grimpe en direction du haut de Sassenage, en passant par les « lotissements ». Le dernier passage est bien raide mais on rejoint le chemin un peu avant le pont Charvet. On prend quelques photos et on regarde la stèle en mémoire des résistants du Vercors (merci à eux pour leur courage).
On continue la montée dans les gorges comme indiqué sur le topo pour enfin rejoindre la Ferme Durant puis la bifurcation vers la fameuse descente. On baisse les selles et c’est partie pour la descente ! Le début est plutôt roulant, mais les choses sérieuses attaquent.

Arrive un passage extrêmement délicat avec un gros rochers et beaucoup de pente, je suis en plus mal placé. Je le sens pas, je décide de passer à pieds (parfois il faut mieux faire un petit passage à pieds plutôt que de se mettre une grosse quiche avec interruption de VTT pendant des mois… ).

Ce sera le seul passage, à pieds pour moi. Les épingles suivantes passent doucement mais sûrement. Le chemin est raide, mais il n’y a pas de grosse expo donc j’ai pas trop de problèmes. Fab lui galère plus et il fait quelques passages à pieds, malgré tout il descend et je pense qu’il s’amuse quand même. La suite, avec le retour dans les Vouillants je la connais, c’est donc plus facile. On termine par Le Coup de Sabre qui passe sans problème.

Biensur en ce jour, la sol est sec, sur un sol bien humide, la difficulté doit être bien plus importante, d’ailleurs je me souviens d’un freinage épaule contre rocher dans Le Coup de Sabre il y a quelques années avec des conditions de pluie (bobo).

On est à la Poya, on discute un peu informatique (ah les geeks) en grignotant des barres énergétiques puis on se sépare et chacun rentre de son coté.

Sur le chemin du retour, je me dis que finalement on habite dans une super région, des descentes comme ça à proximité c’est quand même génial non ?

Distance : ~43 km (depuis la maison) D+ : ~1200 m
Nos traces GPS sont pas terribles mais le topo et le compte rendu sont disponibles sur le site de http://www.grenoblevtt.com.
Les photos de la sortie sur la galerie.

La semaine a été pourav, pluie pluie et encore pluie. J’ai vraiment envie de sortir…
Vendredi dans l’après midi avec Fabrice.

T’es partant pour faire un tour demain.
Ok.
Bon donc faut absolument que l’on trouve un chemin !

Hop je prends la carte IGN sur géoportail. J’ai pas mal d’idées au niveau parcours, mais je finis par bloquer sur Monestier de Clermont, c’est pas trop loin et il doit y avoir des chemins marrants.
La ballade est rapidement tracée malgré les doutes sur le profil, en effet on coupe pas mal de courbes de niveaux au début et il faudra probablement pousser. Pas grave on laisse tel quel et on verra bien sur place.

Samedi 10h00, on arrive à Monestier avec Fab et Rico. Le ciel est couvert, la pluie est tombée une bonne partie de la nuit. Pas peur, c’est pas parce qu’il y a de la boue qu’on va faire demi tour.
Le chemin commence, pas trop difficile dans un premiers temps mais rapidement le pourcentage augmente. Nous sommes dans un sous bois, il y a des épingles, mais aussi des racines humides extrêmement glissantes. On essaye de passer au maximum sur le vélo mais on est parfois obligé de mettre le pied à terre et de pousser. On arrive au Col de la Sée, on passe à coté de la tour télécom, puis on suit un petit chemin monotrace en crête assez ludique qui débouche dans un champs juste au dessus du col de Fraise. On suit la direction de la table d’orientation, de nouveau un petit chemin monotrace en sous bois monte en épingles pour rejoindre la fameuse table. Mais cette fois il est un peu moins raide et passe presque entièrement sur le vélo hormis une épingle un peu trop serrée. Ce n’est quand même pas si facile, le cardio affiche 185 pulses quand j’arrive au sommet. Le point de vue est superbe ! Même si il y a encore un peu de brume. Côté droit un 180° sur le Vercors et côté gauche une vue plongeante sur le Lac de Monteynard. Mais le plus chouette s’annonce, un joli chemin monotrace part en descente et devrait nous emmener au lac.

Le départ de ce chemin est plutôt roulant sans grandes difficultés, on rejoint une partie plus large et plus raide un court instant qui passe sans problème. Le chemin passe de nouveau en monotrace la pente commence à être relativement forte, il faut s’arrêter pour baisser la selle, pour plus de sécurité. A un moment, le chemin semble tourner à droite, mais tout droit il y a un espèce de promontoire, pour y arriver il y a un passage avec une forte pente, des racines et quelques rochers, il faut aborder ce passage les fesses au dessus de la roue arrière et être doux avec le frein avant. A condition de bien se placer des les premiers mètres, se passage se négocie bien, mais reste assez impressionnant quand on arrive au dessus… Je profite de ce promontoire naturel pour prendre des photos du lac.

On continue donc le chemin sur la droite, il devient moins large et plus exposé, il y a des arbres pour retenir, mais une chute dans le ravin n’est pas conseillée. On arrive sur 2 épingles bien serrés avec la pente et surtout l’expo, j’avoue que je mets pied à terre pour les passer. Ensuite la descente continue, c’est toujours raide, mais l’expo diminue. Arrive un nouveau passage bien trasch, mais il n’y a pas de risque de vide. Vexé par les 2 épingles, je tente le truc en me disant que si ça foire j’irais pas trop loin, finalement ça passe ! Mes compères passent à pied, impressionnés par la pente… Dommage j’avais l’appareil prêt pour numériser un soleil .
Le chemin continue de plus belle, avec de bons passages, et on arrive au lac. Ensuite on se dirige vers Treffort ou on mangera. On repart en direction de Saint Martin de la Cluze en essayant de prendre le maximum de chemins. On loose dans un champs, le chemin ayant probablement existé mais plus aujourd’hui…. On se fait un peu mal dans des montées bien physiques. Surtout Rico, faut dire qu’il a mangé à midi une baguette de pain entière et pas une baguette de nain…. sans commentaires….
On arrive quand même à destination. On monte sur la colline des Haies (nom à vérifier), la descente passe malheureusement à coté de l’autoroute, c’est pas top, mais elle reste amusante quoi que un peu courte. Ensuite l’autoroute perturbe le tracé initial, mais on revient quand même sur notre trace qui monte sur le versant derrière Monestier. Arrivés vers le sommet, on roule sur un chemin bien humide, et là je fais une faute en essayant de contourner une grosse flaque. Ma roue arrière se met en travers, je perds l’équilibre et j’arrive pas à déclencher cette pu…. de pédale auto. Je me vraque comme une merde dans la flaque, ce qui amuse beaucoup Rico qui a assisté à l’intégralité de la scène. Bon pas de mal mais je suis trempé et plein de boue. La dernière descente sur Monestier se négocie bien avec un joli bunny up au dessus d’un tronc d’arbre en travers. On rejoint la nationale et la voiture. Rico et moi sommes bien cassés, Fabrice a l’air plus frais. On charge la voiture est on se rentre, Rico me disant qu’il n’oubliera pas la fameuse flaque, sans trop me taquiner histoire de pas rentrer à pied . Cette ballade fût excellente (comme d’habitude), je pense que l’on reviendra vers Monestier pour de nouvelles aventures.

Distance : ~36 km D+ : 1600 m
Voir la trace avec Google map.
Le fichier kml : monestier.kml.
Les photos de la sortie sur la galerie.